L'Éditorial de Rosheim à Cœur N°2
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Notre campagne a démarré sur les chapeaux de roue. Nous avons rencontré de nombreux habitants de Rosheim, qui se félicitent unanimement de notre initiative démocratique. Leur soutien nous fait chaud au cœur et cela nous aide à supporter l’humidité ambiante !
Le besoin de communication et d’une meilleure concertation entre habitants et municipalité apparaît comme évident dans les échanges que nous avons pu avoir, sur le terrain, avec les "Rosemeer". Cela nous conforte dans nos valeurs : respect, écoute, transparence…
Les langues se délient, et nous sommes surpris par le nombre de conflits que l’équipe municipale actuelle a provoqués. Dans tous les quartiers où ont eu lieu des travaux, on nous signale des anomalies ou des irrégularités, certaines ayant donné lieu à des actions en justice.
Ainsi, le projet du lotissement Ungersgarten implique la disparition d’un chemin communal, ce qui pose une question de voirie et donc de sa desserte. De plus, le projet est actuellement bloqué car la modification du Plan Local d'Urbanisme, menée par la municipalité pour y permettre les travaux d'aménagement, a été retoquée par les autorités compétentes qui exigent le niveau de révision du PLU pour cette réalisation.
Le projet de la Zone d’Activité Intercommunale du Fehrel, qui prévoit d'aménager et de bâtir 18 hectares de terres agricoles, a été lancé avec un grand tapage médiatique en 2008, date où le maire en a fait une cause intercommunale (on peut se demander pourquoi), et il est toujours au point mort. Que se passe-t-il depuis 12 ans ?
Comme nous ne pouvons pas accéder aux éléments non publics de ces dossiers, il ne nous est pas possible aujourd'hui de tirer au clair toutes ces affaires, mais il nous apparaît d’ores et déjà que le réexamen de nombreux projets serait le bienvenu.
Et puis il y a la construction du nouveau terrain de football synthétique : nous avons pu rencontrer plusieurs propriétaires dont les vergers ont été rasés sans leur autorisation ! Le maire a personnellement engagé la commune dans des travaux lourds sur des terrains privés dont il n’a pas encore concrétisé l’acquisition.
Il est pour nous inconcevable qu’un maire s’affranchisse de droits fondamentaux tels que la propriété privée !
Décidément, nous n’avons pas les mêmes valeurs.