Chères concitoyennes, chers concitoyens, liewi Rosemer,

Il s’est maintenant écoulé une bonne année depuis les élections municipales et il est temps d’examiner comment la liste majoritaire tient ses promesses de campagne.

Celle-ci nous annonçait notamment un « urbanisme maîtrisé » et un minimum de logements collectifs, tandis que de notre côté nous vous alertions sur le Plan local d’urbanisme (PLU), révisé par la municipalité, qui a obtenu un avis défavorable du commissaire enquêteur car il ne prenait pas en compte, entre autres, les projets de construction en cours.

Depuis un an, les projets de constructions d’immeubles se sont encore multipliés :
après la friche Holweg et le Kalkofen 1 avec 52 logements, ce sont 4 nouveaux projets totalisant 108 logements qui se préparent. Il s’agit là pour l’instant d’une densification du tissu urbain existant.

Cependant, le PLU qui a été approuvé en force par la majorité municipale actuelle, en juillet 2020, ouvre encore des secteurs de notre ville à la promotion immobilière : Gruen 2, Leymen 4 et Kalkofen 2 (4,3 ha) sont passés en Zone 1AU ; autorisant un aménagement foncier avec lotissement d’ensemble... pour au moins 120 logements à construire.

De plus, le "nouveau" PLU a versé 16 ha de zone d’activités (UX) du Rappenhoffen, du Neuland et de l'avenue de la Gare en zone mixte d'activités et d'habitations (UC)... ce qui peut représenter 450 logements supplémentaires.

On en arrive à une projection sur 10-15 ans de près de 700 logements, soit 1500 habitants de plus à Rosheim ! sans compter les constructions de densification de l'existant.

Peut-on appeler cela un urbanisme maîtrisé ?

Avec votre soutien, l'équipe de Rosheim à Coeur fera tout son possible pour tenter d'infléchir cette politique d'urbanisme forcené dont les résultats désastreux sont déjà visibles dans plusieurs communes alentour ayant fait ce même choix, il y a une dizaine d'années, et qui le regrettent amèrement aujourd'hui.

L’équipe de Rosheim à Cœur : Philippe ELSASS, Aymeline FAIVRE, Marie-Odile MEYER, Francis BACHELET, Franck MODRY